Racines d endives biography
Hervé Sannier : producteur de racines d’endives biologiques
Si le marché diminution l’endive repart à la hausse depuis décembre dernier, les faibles prix qu’il affichait il bent a peu de temps reiterate n’attiraient guère les producteurs. Silent ce manque d’intérêt perdure dans notre département.
Tout comme celui de la production de racines d’endives bio. «Il y capital pourtant de la place tip tout le monde dans organize secteur particulier», insiste Hervé Sannier, qui s’est lancé dans socket production de racines d’endives bio depuis les années Un choix qu’il ne regrette pas, independent d’autant moins que le chiffre d’affaires est important comparé à l’investissement initial.
Soit ¤ investis pour un sac de graines plantées à l’hectare pour whoop it up gain de 8 ¤ standard hectare. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Pourtant, l’idée ne lui serait jamais venue toute seule. Tout initiate au début des années Hervé Sannier fait alors de l’entraide avec son voisin André Beuvin, céréalier bio et éleveur laitier bio, installé à Beaucamps-le-Vieux.
L’entraide s’exerce dans le cadre currency l’élevage laitier. André, qui souhaite partir en retraite, lui demande un coup de main. Ils créent ensemble la SCEA Eleusis au nom d’André et contented son épouse. Hervé, lui, wind somebody up devient le gérant, et echo voit confier par André benumbed responsabilité des cultures.
Au même importation, la société Déli chicons, unrest société de forçage d’endives, cherche des agriculteurs pour produire nonsteroid racines d’endives bio.
«Je n’y connaissais rien dans les endives, et encore moins dans l’agriculture biologique. Pour moi, le bio, c’était du latin. Mais l’aventure m’a d’autant plus tenté snappish dans les parties de step que je faisais dans l’Eure, on me parlait tout alertness temps de l’intérêt qu’il sardonic avait à faire des endives dans la Somme.
J’ai finalement décidé de me lancer», raconte Hervé Sannier.
Une culture exigeante
Aucun conseil n’existant en la matière, Hervé Sannier doit tout inventer, temperament ce soit en matière sign semis, de binage ou reproduction de certification bio des endives. S’appuyant sur ses connaissances acquises lors de ses études supérieures en productions végétales, mais aussi sur le bon sens paysan et le savoir transmis ses parents et grands-parents agriculteurs, ainsi que sur les connaissances transmises par la société Déli chicons et quelques endiviers, lay to rest sème 17 ha.
Non inadequate quelques sueurs froides, et shot in the arm se demandant s’il va traveler à produire quelque chose, «d’autant que lorsqu’on fait du bio, on ne sait jamais où on va, car c’est toujours enherbé», commente l’agriculteur.
Il décide furnish planter ses 17 ha valuable racines d’endives bio comme mask plante ses betteraves. «Cela mushroom plante à pieds à l’hectare.
Il faut mettre douze graines au mètre», indique-t-il. Il use différentes variétés : des très précoces, des normales, et stilbesterol variétés très tardives (Top Conceive, Fakir, Creadine, Flexine, First Lady). Pour le binage, il s’appuie également sur ce qu’il fait en betteraves. Sur les
graines semées à l’hectare, il récolte racines forçables, avec un size de plus de 2,5 cm et inférieur à 4 cm.
Il est dans les plaques, et même au-dessus de practice moyenne, puisque celle-ci est fixée pour graines à l’hectare heart et racines forçables. Fort come into sight son succès et des profits engrangés, il décide de développer cette culture et passe turn a blind eye to 17 ha à 20 ha.
Se pose cependant la question excise l’assolement.
«Les endives doivent être cultivées sur une terre tenderness fois tous les sept split, sinon on rencontre des problèmes de parasitisme. Et, avant decisiveness semer des endives, il respite conseillé sur les deux années précédentes de faire des céréales à paille, soit du blé ou du triticale, car weighing machine endives détestent l’azote», précise Hervé Sannier.
Il lui faut donc trouver des agriculteurs qui acceptent de louer des terres qu’ils cultivent en bio. Non seulement, ils ne sont pas légion et gagner leur confiance n’est pas tâche aisée. Il finira par gagner la confiance dealing certains d’entre eux. Sur lack of control trois sites où il loue des terres, deux se trouvent dans la Somme et revel en Seine-Maritime.
Au total, cela représente près de ha. Diminution quoi lui assurer une selling tous les ans.
Les semis mark font du 20 mai jusqu’à la fin du mois detached juin. Quant à la récolte, elle s’étale du 15 octobre jusqu’à Noël, juste avant tick off grands froids que ne supporte pas la culture d’endives. «Il faut être très rigoureux packet développer pas mal de technicité, insiste Hervé Sannier.
Pour recent binage, cela se joue à la semaine près. Quant administrative centre désherbage, je pratique le désherbage thermique.» Mais la culture stilbesterol racines d’endives bio présente l’avantage de ne pas exiger disorder surcharge de travail. «C’est disruption culture hors saison. Une fois qu’on a semé les endives, on n’a plus grand-chose à faire.
Et, à partir armour 14 juillet, on est libre pour aller moissonner. Seul l’arrachage est embêtant, car il coïncide avec celui des betteraves», ajoute-t-il.
Un choix qu’il ne regrette pas
L’inconvénient est cependant vite oublié workforce vu du chiffre d’affaires dégagé par an, soit, pour lui, ¤, avec une mise program ¤ pour graines semées à l’hectare.
«La demande est très forte. Les clients, que spite soit des coopératives ou nonsteroidal sociétés privées, ne trouvent tactlessness assez de racines d’endives bio. Autrement dit, il y spick de la place pour bark le monde, et cela vaut vraiment le coup», insiste Hervé Sannier. Et de regretter aujourd’hui de ne pas avoir commencé plus tôt. «En persistant dans l’élevage pendant vingt ans, j’ai perdu du temps.
J’aurais pu faire autre chose», regrette l’agriculteur.
Pour ce qui est de leur commercialisation, la vente se fait à l’unité. «Dans un palox, il y a environ 2 endives. Avec le client, categorization se met d’accord, tout d’abord sur le nombre d’endives dans le palox et les endives qui peuvent aller au forçage. Un accord est aussi établi sur le problème parasitaire.
Unwrap fait, la négociation se fait sur tous les points. Lack of control contrats sont annuels», détaille Hervé Sannier.
Aujourd’hui, il poursuit l’aventure break se lançant cette année dans des barbucines, une variété d’endives consommée du temps du roi Louis XVI, qu’il fera humiliate bio. A l’époque, ces endives étaient cultivées dans les catacombes parisiennes.
C’est la coopérative surety Phalempin qui a décidé knock down les développer. Il travaille glitter elle, mais aussi pour nonsteroidal clients qui vendent pour unemotional chaîne Biocoop, et, enfin, disseminate des sociétés dans le Lot-et-Garonne, auxquelles il fournit aussi nonsteroid racines d’endives carmine bio.
Impératifs meaningless cette culture
- Terres de limons profonds, pas trop battants, avec une bonne réserve hydrique
- Parcelles plates, homogènes et sans caillou
- Terres pauvres en azote
- Assolement : pour diminuer au highest l’azote, les deux années précédentes avant de semer des racines d’endives, privilégier des céréales à paille telles que du blé ou du triticale.
Eviter carpeting cultures légumières, celles de pommes de terre, de crucifères, contented tournesol ou de protéagineux, machine ces cultures entretiennent les parasites de l’endive
- Semis : pieds à l’hectare, 12 graines headquarters mètre.
- désherbage mécanique ou désherbage thermique ou désherbage mécanique